L’Aiglon
Imaginez une demeure enfouie dans le maquis corse, bercée par les parfums de lavande, de myrte et d’arbousier. Des fenêtres suspendues à sa façade en granit rose, une vue à couper le souffle sur les reliefs de l’île de Beauté : à l’ouest, la vallée de Traghino, et ses montagnes s’étirant à perte de vue. Au sud, les eaux cristallines de la plage de Bussaglia et le Capo Rosso. C’est ici que Livia, native de la région, a choisi d’installer L’Aiglon, un ancien hôtel des années 1960 reconverti en villégiature de charme. Au programme de cet éden niché entre pins et chênes centenaires : six suites-appartements baignées de lumière, flirtant joliment entre traditions vernaculaires et accents cycladiques. Du mobilier en rotin ici, un sol en terrazzo là, accompagnés de lin clair et des suspensions en fibres végétales… Un univers en clair-obscur, mâtiné d’influences vintage. Ultime raffinement : la piscine en béton brut construite au cœur des anciennes vignes, invitation à une pause farniente face à ce panorama quasi mystique.
L’Aiglon, route de la plage de Bussaglia, Trajinu, Serriera.
Coco Barn
Un repaire bohème niché entre pins et bambouseraies, l’océan à toute proximité : nous voici au Coco Barn, dans les Landes, à une dizaine de minutes d’Hossegor. Pétrie d’influences surf et de good vibes californiennes, cette oasis au doux parfum d’eau salée est l’escale rêvée pour allier les plaisirs de la mer et de la campagne, dans un environnement inspirant à souhait. On séjourne au choix dans l’un des trois hébergements façon cabane proposés à la location par Corenthine et Antoine, « La petite landaise » tout de bois, de lumières chaudes et de velours vêtue, « La cabane au bord de la rivière » et sa vaste baie vitrée offrant la sensation de dormir sous la voûte céleste ou encore la très gypset « maisonnette », dotée d’un potager et d’une terrasse en bois dominant la prairie. Féru de nature et de sport de plein air, le couple propose également des initiations au surf, des cours de yoga et des balades à cheval dans les dunes et les prairies environnantes.
Coco Barn, chemin du Moulin de Sis, Angresse.
cocobarn.fr
Casa Antolià
Une demeure de 1765 couverte de vigne vierge, un décor bucolique de montagnes, de bosquets et de cascades aux eaux transparentes… Après plusieurs mois de travaux, Antoine et Julia ont ouvert leur gîte en plein cœur du village des Planches‑près-Arbois dans le Jura, joliment baptisé Casa Antolià. Une rénovation réalisée dans les règles de l’art, qui n’a rien ôté à la beauté originelle de la bâtisse. Dans cet hébergement de charme prévu pour six personnes, des volumes tendus de pierres anciennes et des poutres apparentes, deux chambres aux teintes éthérées, un salon cosy, du mobilier chiné. Et surtout, un grand jardin où profiter de l’air rassérénant de la montagne, avec vue sur le potager foisonnant des voisins maraîchers, les vignes et le petit village de carte postale en contrebas… On y va ?
Casa Antolià, 11 rue de la Cuisance, Les Planches-près-Arbois.
casaantolia.com
La Bastide de Fléchon
C’est à quelques kilomètres de Maussane-les-Alpilles en Provence, au bout d’une petite route sillonnant la garrigue, que se cache La Bastide de Fléchon. Dès l’arrivée sur les lieux, cette ancienne bâtisse du XVIIIe siècle reconvertie en maison de vacances donne le ton : de grandes arches vitrées embrassant le panorama alentour, un four à pain conservé intact dans la cour, un jardin méditerranéen bercé par le clapotis des bassins et de la piscine à débordement : on goûtera ici à la douceur de vivre méridionale dans sa plus pure expression. À l’intérieur, le décor oscille élégamment entre traditions sudistes et raffinement à la française : murs enduits d’argile et de chaux, pierre calcaire des Baux, parquets en chêne sombre, meubles de cuisine à corniches… Et un grand salon tendu d’étoffes douillettes dans lequel filtre la lumière picturale de Provence. Le tout au milieu du murmure entêtant des cigales, des cyprès et des champs d’oliviers.
La Bastide de Fléchon, route du Destet, Mas de Fléchon, Maussane-les-Alpilles.
bastidedeflechon.com
La Folie Barbizon
Posée à l’orée de la forêt de Fontainebleau, dans le village éponyme célèbre pour son école de peinture du XIXe siècle, La Folie Barbizon est le point de chute idéal pour les citadins en mal de vie au grand air. Imaginée par Lionel Bensemoun (déjà à l’origine de la Villa Lena en Toscane), à la fois guesthouse, restaurant et résidence d’artistes, cette adresse à l’ADN bohème compte une dizaine de chambres-cabanes à l’atmosphère enveloppante, pensées dans le respect de la nature. Larges aplats de bois, mobilier chiné, luminaires vintage et teintes minérales… On se sent ici comme à la maison, porté par la douceur de vivre ambiante et l’énergie créative des lieux. Une petite faim ? Direction la table de La Folie, aux saveurs locavores, pilotée chaque saison par un chef en résidence. Pour ce premier opus, la maison fait appel au danois Mads Christensen, passé par les fourneaux du Mary Céleste et du Pigalle à Paris. Un programme alléchant.
La Folie Barbizon, 5 grande rue, Barbizon.
lafoliebarbizon.com
Maison Sollier
Envie de prendre la clef des champs, en tribu ? Direction le village de Sainte-Croix, dans l’Aisne, à deux heures de Paris. C’est là, parmi les champs, ruisseaux et forêts que se cache la Maison Sollier, ancien hôtel-épicerie du début du XXe siècle transformé en gîte bucolique. Une grande pièce à vivre feutrée, cinq chambres douillettes et lumineuses, une cuisine piquée de mobilier rustique poudré et même un jardin clos inspirant une sieste délicieuse sous les pommiers. Les journées s’étirent ici à l’infini, au rythme du soleil, du mouvement imperceptible des saisons, des dîners en famille sous la grande pergola illuminée de guirlandes.
Maison Sollier, 12 rue Haute, Sainte-Croix.
maisonsollier.com