Accompagner au quotidien
Depuis 2023, Debora et Baptiste réinventent les soins du quotidien du réveil au sommeil avec Refyld, une marque que l’on affectionne tout particulièrement chez HOME Magazine. Ces indispensables corps et cheveux (crème hydratante, shampoing, savon, dentifrice…) aux ingrédients naturels et aux actifs épanouis sont fabriqués dans des laboratoires français, et se rechargent à l’infini grâce à leurs jolis écrins en verre.
À défaut d’y être déjà accro à la maison, vous les avez forcément aperçus (si ce n’est utilisés!) dans de nombreux et jolis lieux de vie ces dernières années : dans les vestiaires de The New Me ou Dynamo, dans les salles de bain des maison d’hôtes au Val Gaudry ou Maison Légère dans le Perche, dans les restaurants Hollybelly, Gramme ou Cojean – et même en Europe chez Syncycle à Bruxelles, au Studio Rise à Lisbone ou au Gaia Studio à Madrid !
Changer les usages
Cet automne et plus précisément le 17 septembre 2025, Refyld poursuit son développement de plus belle grâce à trois investisseurs engagés : Thibaud Elzière (Iconic House), Céline Lazorthes (Leetchi) et Thibault Lougnon (Sézane).
Le but ? « Accélérer le déploiement de solutions durables à destination des établissements hôteliers, de la restauration, du sport et des espaces de travail partagés ». En renforçant sa présence dans ces lieux d’hospitalité avec sa gamme de soins rechargeables, la marque de Debora et Baptiste contribue à réduire les déchets d’hygiène (jusqu’à 7 tonnes par an pour un hôtel 4 étoiles selon l’ADEME). Une mesure qui coïncide avec la mise en application de la loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) dans l’hôtellerie notamment, imposant aux établissements d’utiliser des distributeurs rechargeables dans les salles de bain afin de limiter le gaspillage de plastique et de réduire les déchets d’emballages.
Un tournant pour Refyld – que l’on risque de croiser encore plus souvent dans nos lieux préférés – et l’occasion de rencontrer Debora la co-fondatrice pour faire le point.
5 questions à Debora Attal, co-fondatrice de Refyld
HOME Magazine : Comment a évolué le projet Refyld, de votre idée de départ jusqu’à aujourd’hui ?
Debora Attal : La mission de Refyld n’a jamais changé ; faire du soin quotidien un levier d’impact. Ce qui a évolué, en revanche, c’est la manière de la mettre en œuvre. Nous avons compris que l’impact pouvait être démultiplié en accompagnant aussi les professionnels de l’hospitalité à reconsidérer leurs soins d’accueil. Alors nous avons élargi notre champ d’action.
Quelle a été votre plus grande fierté jusqu’à maintenant ?
Sans hésiter, l’impact concret. Ce sont les chiffres qui parlent : seulement depuis janvier 2025, nous avons pu, avec nos clients professionnels (hôtels, maison hôtelière, studio de sport, café, restaurant) éviter plus de 3 tonnes de plastique à usage unique. 3 tonnes, c’est l’équivalent de 125 000 flacons de 500ml qui ne seront ni produits, ni jetés. Cette fierté, elle est collective, partagée avec plus de 200 établissements qui ont choisi d’agir avec nous.
De quelle manière, grâce à cette levée de fonds, allez-vous accélérer votre développement BtoB ?
Nous sommes aujourd’hui une petite dizaine à faire vivre Refyld, en mêlant des profils internes engagés et des talents freelances très spécialisés. Cette levée de fonds va nous permettre de structurer davantage l’équipe, en recrutant sur des postes stratégiques, mais le but était surtout de nous entourer de personnes capables de nous faire grandir. Ce n’est pas seulement une question de croissance, c’est aussi important pour Baptiste et moi de s’entourer des bonnes personnes, au bon moment, pour aller plus loin avec justesse.
Des lieux d’hospitalité où vous rêveriez de voir Refyld ?
Il y en aurait beaucoup, mais s’il fallait n’en citer qu’un : la Villa Colucci, nichée dans les collines de Selva di Fasano, dans les Pouilles… D’où vient ma famille maternelle. C’est une maison hôtelière du XIXe siècle, pleine de charme et d’histoire.
Un rêve pour Refyld d’ici 5 ans ?
Avoir transformé nos gestes les plus quotidiens en leviers de changement concrets. Et commencer par la salle de bain, parce qu’elle concentre à elle seule des enjeux d’intimité, d’usage et d’impact. Et faire en sorte que, chaque matin, un geste anodin devienne une prise de conscience !
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